EVENEMENTS
Bibliothèque LA RUE
10 rue Robert Planquette, Paris 18
S'organiser et lutter!
Afin de tuer dans l’œuf tout début de contestation qui pourrait remettre en cause son existence, l’Etat n’hésite plus à dissoudre associations et collectifs militants. C’est ce que nous avons pu voir avec la dissolution récente des soulèvements de la terre suite à la demande du syndicat d’agriculteur d’extrême droite, la FNSEA. Mais comment aller plus loin que la simple indignation et que les pétitions ? Alors que les soulèvements de la terre ont pris la décision d’attaquer la dissolution en justice cela semble paradoxale de lutter contre ce qui nous oppresse en utilisant les institutions des oppresseurs.
La discussion permettra d’échanger entre nous des differentes possibilités de s’organiser sans l’Etat et sans rien lui demander. Pour reprendre l'expression d'un boug (quelque peu autoritaire) comment partir à l’assaut du ciel ?
Rendez-vous vendredi 15 septembre à 19h00
Bibliothèque La Rue !
Vendredi 02 juin - 19h30 - Bibliothèque La Rue
Rencontre autour du BUND
Le Bund, (Union Générale Juive des Travailleurs de Lituanie, de Pologne et de Russie.)
Retour sur l’histoire du mouvement révolutionnaire juif d’Europe de l’Est du début du XXe siècle.
Au sein d’une société profondément antisémite, fort de son slogan « Dans la rue vers les masses», le Bund a su organiser une classe ouvrière paupérisée et divisée. Socialiste et laïque, luttant contre l’influence du sionisme, l’organisation aspirait à une unité culturelle autour de la langue Yiddish. Ses milices d’autodéfense, son large réseau d’organisations sociales, ont donné à toute une population les moyens de s'émanciper et de faire entendre des revendications de justice et d’égalité. Une expérience puissante qui mérite d’être redécouverte et qui permet de réfléchir l’articulation entre lutte pour l’égalité et révolution sociale.
Le Groupe Libertaire La Rue vous invite
Vendredi 12 mai - 19h30
Librairie PUBLICO
145, rue Amelot, 75011 Paris M° 9-5 Oberkampf ou 8 Filles du calvaire
Féminicides
Une histoire mondiale
Rencontre avec Christelle Taraud
Dans tous les pays du monde, à toutes les époques, des femmes ont été tuées parce qu’elles étaient des femmes.
L’historienne Christelle Taraud réunit dans ce livre les meilleures spécialistes mondiales de la question, des œuvres d’artistes et d’écrivaines, des témoignages et des archives… pour comprendre le continuum de violences qui s’exerce contre les femmes depuis la préhistoire.
Un ouvrage essentiel et inédit, autant scientifique que politique.
Cette publication se propose à travers de multiples contributions de montrer la suprématie du masculin sur le féminin depuis le Néolithique et sur les cinq continents. Il s’agit de la plus vaste étude sur les violences faites aux femmes.
Christelle Taraud est une féministe et historienne, spécialiste de l’histoire contemporaine du Maghreb, de l’histoire des femmes, du genre et des sexualités en contexte colonial.
Christelle Taraud sur Radio Libertaire le 18 janvier 2023:
https://www.anarchiste.info/radio/libertaire/emission/femmes-libres/2023/01/18/
Avec les contributions de Gita Aravamudan, Claudine Cohen, Silvia Federici, Rosa-Linda Fregoso, Elisa von Joeden-Forgey, Dalenda Larguèche, Patrizia Romito, Rita Laura Segato, Aminata Dramane Traoré et plus d’une centaine d’autres autrices et auteurs.
https://www.editionsladecouverte.fr/auteur/christelle_taraud-147357.html
Vendredi 21 avril 19h30
Bibliothèque La Rue
rencontre et discussion avec
Hugues Lenoir auteur de
"Pour une école de la liberté
par la liberté"
Éditions du Monde Libertaire, collection Repères anarchistes
(soirée initialement prévue le 10 mars dernier)
Après son Précis d’Education Libertaire paru en 2011, Hugues Lenoir précise sa réflexion sur la place de l’éducation dans la cité en vue d’une émancipation politique, sociale et citoyenne, pour répondre à la question : doit-on apprendre à apprendre ou apprendre à devenir ?
Se référant aux penseurs historiques et libertaires sur l’éducation, il nous propose les bases d’une pédagogie libertaire et ses sœurs non autoritaires, une pédagogie libérée avec des méthodes pour éduquer les éducateurs, avec une dimension collective des apprentissages.
Au contraire d’un enseignement de masse standardisé, Hugues Lenoir ouvre les pistes pour une expérimentation d’une éducation à la liberté dans la liberté.
Enseignant-chercheur émérite en Sciences de l’Éducation à l’Université de Paris-Nanterre, membre du Lisec, EA 2310.
Ancien responsable de la Licence professionnelle de Formation de Formateurs de cet établissement.
Ex-membre du Conseil scientifique et de l’évaluation de l’Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme (ANLCI).
Aujourd’hui consultant indépendant.
https://hugueslenoir.fr/
Samedi 15 avril 15h00
Bibliothèque La Rue
COMMENT HABITER LA VILLE ?
De plus en plus, la ville paraît se refermer sur elle-même et sur nous, ses habitants, via le tout sécuritaire (caméra, plan Vigipirate, gentrification et répression) pour ne laisser qu’une ville sans âme où plus aucun lieu de rencontres, d'échanges et d’éducation populaire n’existe. Les expériences de vie collective en ville, comme les jardins joyeux à Rouen ou le Squat du marais à Caen, sont remplacés par des projets urbains dont personne ne veut (hôtels de luxe, centres commerciaux, etc…). La “ville idéale” théorisée par Le Corbusier (qui n’a jamais caché sa sympathie avec le nazisme) est pour nous un véritable cauchemar où la ville est quadrillée et conçue de telle sorte que personne ne se croise ni ne se parle jusqu'à leur travail. Pourtant cela semble être petit à petit la norme dans les projets urbanistiques.
L’État et ses représentants n'hésitent pas à cracher leur venin raciste sur des quartiers populaires prétendument sous l’emprise d’un islamisme radical. Ces propos légitiment alors une répression ultra violente sur ces populations avec des contrôles réguliers, des gardes à vue et des attaques pour y instaurer leur conception de la ville. En somme, tous les moyens sont mis en œuvre pour créer des quartiers pacifiés et aseptisés, et favoriser la gentrification. En conséquence, en « rendant attrayants » les quartiers populaires auprès d’une population plus aisée dont les moyens font grimper les loyers, on relègue de nouveau les plus pauvres (qui ont toute leur vie dans ces quartiers) à l’extra-périphérie des villes.
Affiche: Aspasie
Malgré tout, d'intéressantes luttes urbaines semblent éclore. Que ce soit des distributions alimentaires, des carnavals spontanés en passant par l’occupation de bâtiments… Des envies éclatent de partout pour enfin ne plus se sentir dépossédé de l’endroit où on vit et habiter véritablement la ville.
Nous vous invitons à une discussion libre samedi 15 avril à partir de 15h au local La Rue (10 rue Robert Planquette, 75018), pour discuter de la façon de recréer du commun dans nos lieux de vie en ville et contre leur monde sécuritaire.
A bas la gentrification !
Pour une réappropriation populaire et collective de la ville !
Vendredi 17 mars - 19h30
Bibliothèque La Rue
HIKIKOMORI
ERMITES MODERNES
En France, le phénomène des hikikomori reste encore largement méconnu. Ce mot, qu’on peut traduire par « se cloîtrer », désigne les reclus sociaux, ces personnes de tout âge, qui ne quittent plus leur chambre, se coupent du reste du monde pendant des semaines, des mois voire des années, et qui, pourtant, sont très concernés par la politique et le monde dont ils ne veulent plus faire partie.
Céline Defontaine, secrétaire de l’association HIKIKOMORI, vient nous en parler.
Bibliothèque La Rue
Vendredi 10 février 19h30
L'éducation, un regard libertaire - 3
Les anarchistes entretiennent traditionnellement une méfiance envers tout ce qui exerce ou représente un pouvoir illégitime, ainsi, l’éducation du jeune enfant, le rapport maitre / élève est au cœur de leurs préoccupations. Antiautoritaire, contre toute hiérarchie et toute méritocratie quelles qu’elles soient, la pensée anarchiste repose sur des valeurs fondamentales de liberté, d’égalité fondamentale et d’auto-détermination.
3ème Atelier
L'éducation des enfants hors de l'école
Les vendredi 2 décembre 2022, et 13 janvier 2023, une vingtaine de participant.e.s se sont réuni.e.s avec le groupe La Rue pour débattre au sujet de l'éducation libertaire. Des professeur.e.s, des professionnel.les de la petite enfance, et des étudiant.e.s du second degré et du supérieur, ainsi que des curieux.ses. ont tenté de définir ce que pouvaient être les grands principes de l'éducation libertaire, tout en questionnant les difficultés intrinsèques de ce mouvement. Les échanges ont été extrêmement riches, et les participant.e.s ont souhaité organiser une troisième réunion sur le même sujet.
Elle se tiendra le vendredi 10 février 2023 à 19h30 - Bibliothèque La Rue, 10 rue Robert Planquette à Paris 18.
Nul besoin d'avoir assisté aux premières réunions pour participer, nous vous accueillerons avec plaisir !
Ce 3e volet sera consacré à l’éducation des enfants en dehors de la sphère scolaire. En questionnant la place qui est accordée aux enfants dans notre société, nous tenterons d’esquisser ce que peuvent être des rapports sains entre enfants et adultes - qu’ielles soient parents ou non. Nous pourrons tout à la fois réfléchir à la façon dont ce biais âgiste influence tous.tes les membres de notre société, ainsi qu’aux conditions de possibilité d’une éducation familiale libertaire.
Toujours avec la participation active d' Amélie, doctorante, qui travaille sur le thème de l’éducation libertaire.
(Retrouvez son texte en introduction au 1er atelier (02 décembre dernier) dans l'onglet "textes et communiqués")
L'ANARCHIE POUR LES NULS
Vendredi 07 octobre 2022 - 19h30
Une réunion-débat pour en savoir plus sur les idées et les propositions libertaires aujourd’hui
Si l’anarchisme vous intrigue ou vous fait peur, si pour vous anarchiste rime avec terroriste ou utopiste et anarchie est synonyme de chaos, ou tout simplement si vous souhaitez savoir ce que peut bien être aujourd’hui un projet de société anarchiste... Venez nous rencontrer !
Méconnu, dénigré, minimisé, l’anarchisme est un courant politique toujours vivace, à contre-courant, qui propose une vision du monde organisée autour des valeurs de liberté, d’égalité et de solidarité, radicalement différente de celle que proposent les partis politiques.
Nous vous invitons à découvrir et débattre avec nous des principes fondateurs de l’anarchisme et des propositions des militants libertaires aujourd’hui, afin que nos idées de fédéralisme, d’autogestion ou encore de décroissance prennent un sens plus concret.
Deux jours, deux livres
Vendredi 17 juin - 19h30
présentation de l’ouvrage : " Ni fous, ni morts",
prisonniers politiques sous la dictature argentine ;
Coronda 1974-1979
Samedi 18 juin - 15h00
Présentation et débat autour du livre
"Le syndrome du bien-être"
Vendredi 17 juin
19h30
Projection d'un court métrage et présentation de l’ouvrage :
" Ni fous, ni morts"
prisonniers politiques sous la dictature argentine ; Coronda 1974-1979.
du collectif de résistance El Periscopio.
Argentine. La prison de Coronda, d’anciens détenus, ni fous ni morts reviennent dans les lieux de leur détention et de leur mort annoncée, où ils ont défié leurs bourreaux
Un documentaire de 13’ d’Alberto Marquardt
(lui-même ancien détenu politique résistant)
Suivi d’une présentation de l’ouvrage :
" Ni fous, ni morts", prisonniers
politiques sous la dictature argentine ; Coronda 1974-1979.
du collectif de résistance El Periscopio.
Projection et présentation en présence d'Alberto Marquardt
« Ni fous, ni morts », est la version française du livre « Del otro lado de la mirilla », paru pour la
première fois en Argentine en 2003 et réédité trois fois dans ce pays. Un recueil de témoignages dans
lesquels une soixantaine de prisonniers politiques survivants de la prison de Coronda, en Argentine
durant la dictature, font part de leur expérience et de leur résistance solidaire contre un système qui
voulait les anéantir.
Un livre de résistance par l’entraide et par l’humour. Dans cet ouvrage, les témoignages et la mémoire
de ceux qui n’étaient pas des victimes mais des hommes engagés dans l’action.
Une leçon de vie et d’espoir pour faire la nique à la mort programmée de l’esprit et du corps dans les dictatures !
Une preuve de plus s’il en fallait que la résistance est une garantie de la survie morale et physique.
Samedi 18 juin
15h00
Discussion autour du livre
"Le syndrome du bien-être"
Le syndrome du bien-être (Éditions l’Échappée) de Carl Cederström et André Spicer, deux professeurs d'économie pas exactement dans l'air du temps.
L'injonction au bien-être qui nous est faite depuis quelques années n'a rien d'étonnant dans nos sociétés néolibérales, elle en est même l'aboutissement logique pour les pouvoirs politiques: le message dominant dans ces sociétés, si on le décrypte, est le suivant: "Vous ne vous sentez pas bien physiquement et mentalement? C'est votre problème - voire votre faute - et c'est à vous d'y remédier. Les conditions de travail et de vie qui vous sont infligées avec une inhumanité grandissante ne sont en rien responsables, inutile par conséquent de lutter pour y changer quoi que ce soit. Vous risqueriez de (re)découvrir la solidarité de classe et de vouloir changer la société, alors que nous avons besoin de vous atomiser, de vous isoler pour mieux vous presser comme des citrons, garantir votre docilité, et donc nos profits et notre domination."
Toute la propagande autour du bien-être vise non seulement à nous empêcher de réfléchir aux façons de changer la société, mais sous couvert de vouloir nous apporter le bonheur, elle a notamment pour but de nous rendre plus performants à moindre coût: la parfaite illustration en sont ces entreprises et ces établissements scolaires qui offrent à leurs employés ou leurs élèves des séances de "méditation de pleine conscience", en vogue depuis une dizaine d'années. Elles sont censées permettre à ceux qui les suivent de réduire leur stress afin de les rendre plus efficaces au travail ou en cours, et bien sûr plus dociles: on ne change rien aux causes extérieures bien réelles de la souffrance au travail et à l'école, mais on culpabilise les travailleurs et les élèves pour leur mal-être - un mal-être qui au bout du compte, comme nous le verrons, est encore renforcé par cet impératif moral qu'est devenue l'obligation d'être en parfaite santé.
Le livre ne manque pas d'humour sarcastique pour mettre en évidence l'absurdité de l'injonction au bien-être. Nous vous invitons à venir discuter avec nous des façons de contrer cette propagande dominante pour affirmer haut et fort nos raisons d'être en colère au vu des conditions qui nous sont faites - car il faudra bien autre chose que cinq fruits et légumes par jour et un peu de méditation pour sortir du mal-être social.
Nouveau quinquennat, nouvelles luttes ?
Perspectives militantes pour les mois et années à venir
Vendredi 20 mai 2022
19h30
Bibliothèque La Rue, 10 rue Robert Planquette , Paris 18
M° Blanche
L’élection présidentielle française 2022 s’est achevée sur la victoire depuis longtemps annoncée d’Emmanuel Macron, laissant présager de 5 années supplémentaires d’une politique libérale préoccupée de promouvoir la start-up nation des premiers de cordée plutôt que d’assurer aux travailleurs de meilleures conditions de travail et de vie et de préserver notre environnement. Mais cette victoire n’a rien d’un triomphe : le président n’a été élu que par un tiers des inscrits, et il était loin de susciter l’adhésion, bénéficiant dans une large mesure d’un vote barrage à la candidate nationaliste et xénophobe. Pour autant, Macron ne modifiera pas sensiblement sa politique. Quel message pourrait-il avoir entendu alors que le système électoral signifie justement l’acceptation de perdre sa voix au profit des élus ? Les élections législatives ne doivent pas susciter davantage d’espoir, tant la victoire d’une gauche même rassemblée est improbable, et tant les victoires et trahisons passées de la gauche ont de toute façon contribué à la décrédibiliser durablement, offrant un boulevard aux nostalgiques du fascisme. Les prochains mois et les prochaines années seront donc marquées par de nouvelles régressions et souffrances sociales, davantage de sacrifices humains et environnementaux à la déesse croissance.
C’est dès aujourd’hui qu’il faut se préparer à affronter les crises toujours plus sévères. Quelles ripostes imaginer, quelles luttes fédérer pour faire avancer notre projet d’une société plus solidaire, plus égalitaire et plus libre ? Quels forums constituer pour faire converger les initiatives ? Quels modes d’action privilégier pour qu’advienne ici et maintenant ce que les urnes promettent pour un futur indéfini ? Venez en débattre avec des anarchistes et contribuer à construire un mouvement émancipateur.
L'histoire des "topos",
les hommes-taupes en Espagne
Conférence/débat le samedi 16 avril à 15h00
En présence de Juan Chica Ventura
La Rue 10, rue Robert Planquette
75018 - Paris - M° Blanche ligne 2
L'histoire de l'Espagne recèle de nombreuses périodes noires, surtout lorsqu'il s'agit de la période franquiste qui s'étend pendant presque quarante ans, de 1939 à 1975. Francisco Franco y Bahamonde le susnommé " Caudillo ", (le chef, le guide), régnera sans partage dans la pays sous une dictature cruelle, féroce et sanglante, jusqu'à sa mort, le 20 novembre 1975, (ce qui n'empêchera pas de voir s'exercer encore le franquisme pendant de nombreuses années). Par la faute du dictateur, près de cinq cent mille espagnol.e.s se verront déraciné.e.s et devront fuir le pays entre janvier et février 1939. Mais, il est important de signaler qu'un exil intérieur va s'installer pour certains réfractaires, une femme subira le même sort. Ils seront des centaines désignés comme " Los topos " (les taupes).
Les hommes-taupes se cachèrent pendant la dictature franquiste par crainte de violentes représailles. Certains restent cachés pendant des semaines voire quelques mois, d'autres jusqu'à la fin de la guerre, mais il y a ceux qui continueront pendant des décennies à rester enfouis dans des lieux improbables. C'est l'histoire de certains de ces témoignages choquants, évoqués dans cette conférence.
Cycle "anarchisme de la théorie aux pratiques"
Refus ou boycott?
Anti-électoralisme anarchiste
et propositions alternatives au vote
(voir texte de présentation ci-dessous)
VENDREDI 25 MARS 19h00
La Rue
10 rue Robert Planquette, Paris18e
Métro Blanche - L2
Refus ou boycott?
Anti-électoralisme anarchiste
et propositions alternatives au vote
Le rejet de la représentation et donc de la participation aux élections politiques est au cœur de l'identité et de l'action anarchistes, fondée sur l'autonomie des individus et une conception radicale de l'égalité.
Cette réunion publique sera l'occasion de revenir sur les arguments des anarchistes contre le vote et sur leurs propositions d'alternatives politiques. Elle permettra également de discuter de l'initiative récente du collectif « boycott constituant ».
Le collectif appelle les électeurs à s'abstenir de voter à la prochaine élection présidentielle avec l'intention d'imposer une nouvelle force politique par le nombre. L'objectif est d'atteindre un maximum d'abstentions, pointant ainsi la faiblesse de celui (ou celle ?) qui sera déclaré.e élu.e, et son illégitimité démocratique si au moins 50% des inscrits s'abstiennent. Dans ce cas de figure, le peuple, ainsi déterminé, mandatera les nouveaux députés, qu'il élira dans la foulée de la présidentielle, pour créer une assemblée constituante missionnée pour refonder les institutions et la démocratie, par et pour le peuple.
Nous avons choisi d’ouvrir le débat avec cette initiative qui constitue une alternative en actes offrant des points communs intéressants mais aussi des divergences importantes avec les positions anarchistes.